Le mot "signal" peut aussi sous-entendre que la théorie du signal, telle que décrite par Shannon et Weaver, est applicable aux signaux faibles de I. Ansoff. Ceci suggère qu’il serait possible d’établir des listes exhaustives de signaux à surveiller, que l’on pourrait identifier les canaux de communication sur lesquels les trouver, définir des seuils d’intensité (de réceptivité) à partir desquels il faut se mettre en alerte. Pour passer d’un signe faible à un signe d’alerte précoce directement utile pour l’action des responsables d’entreprise, il faut une démarche d'interprétation, notamment collective.
Stimulus inducteur. Nous appelons “stimulus inducteur” une information, ou bien un signe, susceptible de produire un « déclic », d’induire une réflexion, une association d’idées, etc. dans l’esprit d’un individu ou au sein d’un groupe de personnes. Dans notre contexte, les stimuli inducteurs sont plutôt captés (nous dirons « traqués ») sur l’environnement de l’entreprise, mais pas exclusivement. Ils peuvent également prendre naissance au sein de l’organisation.
Sources. Les signaux faibles et signes faibles peuvent avoir deux types d’origine:
- les sources d’origine documentaire (publications, bases de données, etc.) et
- les sources d’origine terrain (contacts personnels, observations, toute information ayant pour origine les cinq sens de l’individu). On parle d’information d’origine « terrain ».
La méthode L.E.SCAnning porte un intérêt tout particulier à ce second type de sources d’information « terrain ».
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